Billet secret et sexy
- Corinne Tong-Chaï
- 17 juil. 2016
- 2 min de lecture

Deux heures avec lui. Enfin avec eux...mais eux ne font qu'un seul homme. Et quel homme. Je n'ai eu qu'à prendre le métro, m'arrêter Porte de Pantin, entrer dans la grande Halle de la Villette pour le toucher....des yeux. Son nom est Bond. James Bond. Son 007, son Walther PPK, son Aston Martin et son charme inimitable. Un charme qui se décline sous plusieurs enveloppes masculines.
Cette expo est un régal des yeux. Autant pour la beauté de la gente masculine représentée sur écran géant, que pour les costumes, les décors, les ambiances et les Storyboard. Ah les Storyboard. Quelle épopée. Rien qu'en les étudiant, on remonte le temps et sa modernité. Fantastiques dessins colorés au feutre, au crayon et à l'aquarelle dans les années 60. De vrais petits bijoux originaux. Puis des dessins plus stylisés mais toujours crayon en main. Tout y est malicieusement pensé dans les moindres détails, les moindres points de fuite, les moindres ornements. Puis dans les années 90, on sent la montée en puissance de l'ordinateur dans le dessin. Les scènes sont millimétrées, décortiquées, stylisées mais toujours avec le souci du luxe incontournable dans un James Bond.
Puisque je parle détail, ce n'est peu être qu'un détail pour vous mais pour les créateurs de James, les costumes ça veut dire beaucoup. Ils sont la marque de fabrique de la franchise, et franchement ils coûtent bonbons mais....ça vaut le détour. Les plus grands créateurs mondiaux ont laissé leur crayon courir sur une feuille blanche pour réaliser des robes sculpturales comme une James Bond Girl digne de ce nom. Là on se rend compte des courbes de Sophie Marceau, de la taille de Michelle Yeoh ou des mensurations d'Ursula Andress. Impossible de rester de glace devant quatre maillots de bain et ne pas avoir l'imaginaire galopant. Quatre? Le caleçon bleu ciel de 1962 de Sean Connery. Souvenez vous. Il regarde une femme sortir de l'eau en chantant avec des coquillages. Ça y est ...vous y êtes. Vous la voyez Ursula sortir avec son sac de coquillages et son couteau à la ceinture. Ah son maillot de bain blanc. Il semble dessiné pour elle. Sachez qu'il n'a pas été dessiné POUR elle. Il était À elle. C'est en fait son soutien gorge qui a été rafistolé pour devenir ce bout de tissu qui a rendu tous les hommes du monde entier totalement dingo et toutes les femmes du monde entier totalement envieuses. Les deux autres maillots de bain exposés? Les copies de ces deux pièces mythiques : le maillot orange de Halle Berry pâle copie sexy de celui d'Ursula, et le caleçon bleu clair de Daniel Craig, version moulante et plus près du corps que celui de Sean, qui montre bien ce qu'il a dans la pantalon....quand il en a un.
Bref en résumé...deux heures avec un imaginaire en action constante et galopante, je n'avais qu'une envie en sortant : me faire un James. Chose faite le soir même. En toute discrétion. "Demain ne meurt jamais".
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