Billet de nos héros
- Corinne Tong-Chaï
- 13 août 2017
- 2 min de lecture

Superman, Batman, Wonder Woman, de supers héros avec des supers pouvoirs, de supers costumes et des accessoires super étonnants. Quel que soit notre âge, nous avons tous une image bien ancrée dans nos souvenirs de ces comics américains.
Au musée des arts ludiques, chacun y trouve sa madeleine, chacun s'y dévoile un peu, comme Clark Kent, comme Bruce Lane ou Diana Prince. A grands coups de planches originales, d'extraits vidéo, de croquis originels, de costumes authentiques ou d'accessoires mythiques, chaque visiteur replonge dans l'univers si particulier de ces héros iconiques.
A tout seigneur tout honneur, Superman ouvre l'expo. Alors personnellement, Superman reste à jamais Christopher Reeve. Le film date de 1978, mais le personnage lui est apparu en 1938, dans le tout premier Action Comics. Et le citoyen de Krypton va ouvrir la porte au héros de Gotham. Un an après, dans ''Detective Comics'', nait Batman. Totalement à l'opposé de Superman, Batman n'aime pas la lumière. Lui son kiff c'est le sombre, le noir, la pluie, le cuir. Et si son costume est armé pour le combat que dire de celui de Catwoman, cette combinaison de cuir ultra moulante qui a enveloppé Michelle Pfeiffer. D'ailleurs, protégée par une vitre, on se demande bien comment l'actrice s'est glissée dans ce cuir dont les coutures ont rendu l'âme. Elle a des formes ultra sexy la Catwoman mais visiblement sa seconde peau s'est explosée dans cette matière.
Chez Batman, ce sont les anti héros qui m'attirent. Les vilains, les méchants, les empêcheurs de tourner en rond, comme le Pingouin ou le Joker, grandeur nature derrière une vitrine. Ah le Joker. Eternel psychopathe, pour toujours, Jack Nicholson pour moi. Alors que les plus jeunes n'y voient que le regretté Heath Ledger. Ce sont d'ailleurs les dessins de la signature vestimentaire de son Joker qui nous sont proposés. Manteau, canne, dégaine, rictus, tout est dans le dessin de Lindy Hemming.
Et puis franchement, cette mythologie héroïque ne serait pas complète sans une héroïne. Avec son short bleu étoilé, son bustier rouge moulé aux seins comme des obus, sa ceinture de force, ses bracelets en feminum anti balles, son diadème boomerang et sa cape, Wonder Woman est une amazone pure jus, ça tombe bien c'est la future Reine des Amazones. A tout jamais, pour toutes celles comme moi qui ont essayé de tourner sur elle même pour endosser le costume aux couleurs de la bannière américaine, Wonder Woman c'est Lynda Carter. J'en rêvais de son lasso magique, celui qui oblige à dire la vérité, je la voulais sa taille de guêpe anorexique. Cette taille bien mise en valeur dans tous les dessins exposés, robe rose, costume bleu, Shéhérazade mystérieuse, elle a tout revêtu.
Franchement cette exposition est une petite pépite d'enfance, d'adolescence voire même d'adulte. Qui n'a pas envie d'avoir de supers pouvoirs? Rien qu'une journée. Rien qu'une heure. Je signe pour le lasso magique. La vérité, toute la vérité, rien que la vérité. Et si je peux conduire la Batmobile... ce serait quand même la classe non?
Exposition L'art de DC, l'Aube des super-héros
Jusqu'au 7 janvier 2018
Art Ludique - Musée
34, quai d'Austerlitz, 75 013 Paris
Lundi au vendredi : 11h-19h
samedi et dimanche : 10h-20h
http://www.artludique.com/acces.htm










コメント